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Une soirée Smart Building à Telecom ParisTech… ou la mesure du chantier numérique

17 mai 2016

Organisée par Telecom Evolution, l’entité Formation Continue, cette soirée a regroupé des intervenants de grande qualité, certains poussés par les évolutions technologiques incontournables, d’autres guidés par une vraie vision de ce que seront les bâtiments de demain.

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Ne pas oublier les utilisateurs occupants !

L’ouverture sur les systèmes autonomiques – Rémi Sharrock, enseignant-chercheur à Telcecom ParisTech - a permis de mettre immédiatement en lumière la nécessité d’intégrer les utilisateurs dans le process d’innovation. 

Ne pas générer d’incompréhensions ou des frustrations, un enjeu que ne devraient pas oublier tous ceux qui développent des solutions numériques, futurs outils de gestion des bâtiments, et objets connectés divers.

L’efficacité énergétique est certes au cœur des développements, mais est-ce vraiment là l’objectif unique de la rupture numérique que va vivre le secteur du bâtiment.

Oui, l’optimisation énergétique est une préoccupation majeure, à la fois des gestionnaires et des occupants, tous motivés par les économies financières tangibles. Les outils numériques deviennent ici des pointeurs d’économie à un instant T, mais ils doivent être également être des supports pédagogiques pour sensibiliser, faire évoluer les comportements et donc les usages.

Une approche, facteur de succès pour les smart building, valable aussi bien dans le tertiaire que dans le résidentiel.

Les voitures connectés apportent davantage de services à la conduite. La voiture autonome nous promet davantage de sécurité. Que nous proposent les bâtiments connectés ? Il va falloir être clair sur la proposition de valeur.

Redonner le contrôle.

Un dispositif Smart Building n’est pas une fin en soi. Merci à Messieurs Emmanuel Olivier – CEO Ubiant et Christian Rozier – Prés de Urban Practices - de nous avoir ouvert un champ de réflexion sur le bâtiment créateur de valeurs.

Evidemment, il est assez simple d’y voir la valorisation patrimoniale d’un bien qui offre une image connectée à ses futurs acquéreurs ou occupants. Mais là n’est pas la seule voie d'innovation.

En replaçant l’évolution numérique des bâtiments dans l’environnement, ceux-ci deviennent acteurs de la ville numérique de demain. Ils vont être des acteurs importants de la vie quotidienne de chacun, vie professionnelle et vie familiale.

Connectés entre eux, connectés aux autres objets et items de vie (voiture, transports publics, infrastructures commerçantes…), ces bâtiments là deviennent aussi acteurs des usages multimodaux.

En lien avec les nouveaux enjeux de la mobilité, de l’évolution du travail, des formats familiaux, ces bâtiments se doivent d’offrir des services adaptés à chaque type de besoin, évolutifs et personnalisables.

Gérées de façon pertinente grâce à un partage d’informations, en lien avec chaque utilisateur occupant, de véritables plateformes de services seront développées pour permettre à tous les niveaux concernés (concepteurs, gestionnaires, occupants) d’interagir selon les besoins.

Oublions les systèmes centralisés qui ne répondent pas aux usages.

La flexibilité doit entrer dans les murs.